Guillermo Del Toro serait-il le père noël des geeks, otakus et autres fanboy en tout genre ?
En tout cas il revient cet été, en attendant Bilbo part 2 et 3. Il revient en se faisant plaisir, mais surtout en essayant de nous faisant plaisir.
De quoi que ça cause ?
L'histoire tiens sur un mouchoir, dans le futur de gigantesque monstres (Kaiju) venus d'une faille tridimensionnelle, émergent dans le pacifique et attaquent la population. Pour les contrer, les nations construisent des robots à la taille de leurs ennemis (Jaegers) .
Le jeux est sur PC, PS3 ..... mais hop hop, je parle d'un film là pas d'un jeux vidéo. Commençons la critique par ce qui ne va pas dans Pacific Rim, hé oui ceux qui attendent le film parfait, devront patienter pour la sortie de Gravity. Le scénario est rachitique, à l'heure où Hollywood fait le maximum pour ne plus nous sortir des héros stéréotypé, mais tendre vers des personnages plus ambigüe, par moment faussement torturé (hein Superman ???) où des salauds total.
Le scénariste à clairement pompé le scénar sur n'importe quoi : manga papier, animé où jeux vidéo. Le déroulement de l'histoire n'est qu'un amoncellement de clichés que ne renierait pas un scénariste de Square Enix, on s'attend à peu près à tous les rebondissements. D'ailleurs l'introduction du film, pourrait être la séquence d'intro, et la première scéne un tutoriel.
Mais ne nous arrêtons pas à ça, les acteurs, ils sont quasi tous des inconnus ou très souvent des seconds rôles. Mais aussi tous sont transparents, encore une faute à un scénario qui ne laisse pas de place au doute, les gentils sont gentils, les méchants sont méchants, le colonel black bombe le torse. Exception faite d'un Ron Perlman , jouant entre le mafieux de Drive et un Hellboy humain.
Mais alors c'est bien ?
Que reste-t-il donc a Pacific Rim, des méchas, même si il n'y en pas autant que la bande annonce fait croire, même si il n'y a pas autant de combat, même si souvent les combats sont de nuit. Le peu que vous verrez vous en aurez pour votre argent. A mille parsec d'un Transformers, où la caméra est incompréhensible, où le drapeau américain flotte en permanence, où les robots ne sont que des faire-valoir. Ici les méchas sont le sujet du film, ils sont les acteurs principaux secondé par des monstres au design aussi beau qu'effrayant. Vous vous rappelez du monstre de Cloverfield qu'on voyait à 3 kilomètres de nuit et sans lumière ? Ben là il est face à vous, crache de l'acide et se ramasse 5 tonnes de métal propulsé par un fulguropoint dans la face, et quand il sera au sol, deux de ses frères viendront le venger. Sur 2h10 de film, environ 45 minutes sont des combats, c'est 45 minutes de bonheur, d'extase. 45 minutes que chaque fan d'Evangelion, Godzilla, King of Monster (NeoGeo) .... à voulus voir dans sa vie. Et comme après un tour de manège, on reprend ses esprits, se dit que c'est trop court mais c'était trop bon. Pacific Rim nous laisse un goût d'inachevé, mais tellement bon.
Les méchas eux sont beau comme des dieux, lourds, réalistes, conduire un méchas c'est pas simple, ça nécessite une technologie, des connaissances. Pacific Rim c'est de la SF, mais de la hard SF, s'il y a un réacteur nucléaire, c'est logique et on vous expliquera pourquoi. Vous êtes fan d'un Mechwarrior (pas la version Xbox360 hein), lâchez les commandes 2h10 et allez voir ce film.
Pour ceux voulant le voir en 3D, elle est pour une fois bien exploité (pas autant qu'une pub Haribo) mais, vous aurez souvent l'image d'avant plan recouvert des gouttes de pluie (comme dans certains FPS) où salit par la poussière. Ce n'est pas Avatar, le film a été tourné en 2D, mais c'est plaisant quand même.
Dernier point, ce film a été dézingué par la critique US, je les juge pas, mais il faut voir que ce film est loin des codes actuelle à Hollywood, il n'est pas fait pour des geeks de BigBang Théory, mais pour des otakus où des geeks européens. C'est clairement dût à un scénario des années 80 avec des effets spéciaux de 2013. Pour les USA, un film doit être porté par des acteurs bankable, mais les vrais protagonistes du film sont les méchas et les monstres. Ce n'est pas simple à comprendre.
En conclusion, Pacific Rim, un rêve de gosse ? Pas tant que ça, j'ai laissé mon cerveau à l'entrée, mais les rebondissements valable dans un épisode de Mask faut pas pousser, je prends plus, j'ai grandis. C'est un film de méchas contre des monstres pour les fans, on peut légèrement en vouloir à Del Toro d'avoir promis autant et d'avoir donné si peu, mais d'après la dernière rumeur si le film est un carton, un deux sera en chantier. Au même titre qu'Hellboy, espérons qu'il ajoute tout ce qui rendra Pacific Rim 2 parfait.
Bande annonce